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Mon sombre amour

Poème inspiré d’une rencontre Dans l’obscurité de Lao Cong Mon sombre amour Ma chanson perdue pour toujours, Je ne suis que silence sans toi, Une porte close, qui claque au vent Rien en ce jour ne peut me contenir Mon sang déversé, L’hémorragie à jamais libérée Une lame de glace m’a traversé, Infligeant la violence d’un chagrin Qu’on ne peut nommer, Tombée, Comme la rose piétinée Tel un mendiant Implorant le pardon d’avoir osé t’aimer Rien n’est de l’ordre de la raison que mon amour sublime Il est le drapeau que je brandis afin de fuir cet abîme Dans cette chambre noire ou tu m’ôtas la vie Mon corps une masse de chair qui ne vibre plus J erre en fantôme, dépouillé de son tribu Pauvre amour, bafoué ! Et même si le sang ne reflux plus et que je meure Libre en cet instant de caresser ton âme, Même si c’est pure folie, et un horrible drame Qu’importe, Puisqu’il ne reste aucun rendre compte à la vie !

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Par quel matin

Poème écrit après une rencontre avec Thierry Loulé Thierry Loulé Par quel matin, Et de quelle main, Sous quelle lumière, Et de quelle manière, Est-ce que tu peins, Quel ciel as-tu noirci, Qui se meurt de n’avoir été compris, Quelle maison as-tu bruni, Pour qu’elle en fut chassée du paradis, Quelle croix as-tu érigé, Au pays de Dieu le père, au ciel tourmentée, Quelle porte as-tu scellé, Qu’aucun amour n’y puisse pénétrer, Quel chemin as-tu parsemé d’épines, Que pieds nus, on n’y puisse marcher, Quelle rivière as-tu libéré, Que femme trouve lieu à s’y noyer, Quel vent dans l’arbre, as-tu déchainé, Afin que ses feuilles se teintent de baisers Quel soleil rougeoyant as-tu initié, Que cœurs en flammes puissent se consumer, J’imagine le menuet par tes mains, composé, Accrocher ta peinture avec désinvolture.  

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Par quel matin

Poème écrit après une rencontre avec Thierry Loulé Thierry Loulé Par quel matin, Et de quelle main, Sous quelle lumière, Et de quelle manière, Est-ce que tu peins, Quel ciel as-tu noirci, Qui se meurt de n’avoir été compris, Quelle maison as-tu bruni, Pour qu’elle en fut chassée du paradis, Quelle croix as-tu érigé, Au pays de Dieu le père, au ciel tourmentée, Quelle porte as-tu scellé, Qu’aucun amour n’y puisse pénétrer, Quel chemin as-tu parsemé d’épines, Que pieds nus, on n’y puisse marcher, Quelle rivière as-tu libéré, Que femme  trouve lieu à s’y noyer, Quel vent dans l’arbre, as-tu déchainé, Afin  que ses feuilles se teintent de baisers Quel soleil rougeoyant as-tu initié, Que  cœurs  en flammes  puissent se consumer, J’imagine le menuet par tes mains, composé, Accrocher ta peinture avec désinvolture.  

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Blanche lune

Poème écrit d’après une œuvre de Nikita balade nocturne De la nuit des temps s’éveille la nymphe, Sa chevelure immaculée aux reflets d’argent, Couvertes de baisers bleutés et brûlants, Elle s’élève égarée, Et naît à l’aube d’une teinte ombrée Soudainement, dans l’obscurité menaçante Elle transperce cette atmosphère En y apportant pureté et lumière. L’écume caresse en douceur ses fragiles nus pieds Sirène, au corps ruisselant d’eau cristalline Par des cascades, déverse, ses aigues marines Le soleil rougeoyant, reçoit en hommage son allure féline Rien ne viendra violer la nymphe dans sa nudité Tel un arbre, enracinée, on ne peut la déloger L’homme n’a point de sa main souillée sa beauté On ressent de loin ces parfums d’ambre et de myrrhe Qui reposent entre ses seins, filtre d’amour et de désir Dans ce pays perdu au coloris rouge carmin.      

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Danse charnelle

Poème écrit d’après une œuvre de Jean Remlinger 1991 Acrylique sur toile 115x170cm Danse charnelle, O déesse crépusculaire, Qui se noue à toi dans un cri, Ensorcelé, tu es, Ton regard sur elle, A jamais posé, Sa robe de dentelles, à tes pieds, Est jetée, Ô merveilles, éblouis, tes yeux par sa beauté ! Sous ses pas agiles, frappant le sol poussiéreux, Son corps ondulant, éblouissante, Elle se meut, Au pied du temple, un gardien rompant son serment d’éternité, S’unit à elle, Dans une étreinte aveugle et désespérée, Allons-nous aimer encore ! Puisqu’en rien, nous n’échapperons à la mort.

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Le soleil réinvestit nos cœurs

Poème inspiré d’une rencontre VO Le soleil réinvestit nos cœurs La sève est en l’arbre Comme le désir dans notre corps Ne fut-il qu’un parfum grisant Ne se garde et se brise Au bord du temps Ô merveille que le don de vie D’aimer un jour à l’infini Celui qui luit comme l’astre à la nuit Comment saurait-elle s’élever à lui Chaque battement de son cœur Est un appel, son absence est douleur Mais qu’elle vienne cette joie Quelle encense nos émois Même inondés, mes yeux rougis de pleurs Je n’attends plus rien de la vie Que de sentir l’amour de mon promis ! 

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Mon sombre amour

Poème inspiré d’une rencontre Dans l’obscurité de Lao Cong Mon sombre amour Ma chanson perdue pour toujours, Je ne suis que silence sans toi, Une porte close, qui claque au vent Rien en ce jour ne peut me contenir Mon sang déversé, L’hémorragie à jamais libérée Une lame de glace m’a traversé, Infligeant la violence d’un chagrin Qu’on ne peut nommer, Tombée, Comme la rose piétinée Tel un mendiant Implorant le pardon d’avoir osé t’aimer Rien n’est de l’ordre de la raison que mon amour sublime Il est le drapeau que je brandis afin de fuir cet abîme Dans cette chambre noire ou tu m’ôtas la vie Mon corps une masse de chair qui ne vibre plus J erre en fantôme, dépouillé de son tribu Pauvre amour, bafoué ! Et même si le sang ne reflux plus et que je meure Libre en cet instant de caresser ton âme, Même si c’est pure folie, et un horrible drame Qu’importe, Puisqu’il ne reste aucun rendre compte à la vie !

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Thierry Loulé

« Thierry Loulé est un artiste qui est un véritable magicien des couleurs. Il travaille comme on cuisine, il associe ses couleurs comme des aliments, avec du goût et une fougue extraordinaire qui éveille la créativité culinaire de mon palais. »   En partenariat avec la Galerie Pascale Froessel

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