« Michael Clementz est un jeune artiste photographe strasbourgeois animé d’une créativité hors norme. Son dynamisme, son empathie, m’ont touchée. Sa sensibilité et sa perception du monde m’ont étonnée et séduite. je partage son  message d’une vision du monde poétique, et optimiste. A travers ses oeuvres pleines de profondeur,  dont le réel est sublimé, une porte s’ouvre à nous, fut-elle même sacrée!  »      

  « Nikita est une artiste insaisissable. Elle surprend, elle dérange, elle nous éblouit et nous conduit vers le monde à elle, et nous pousse à l’extrême ; c’est un merveilleux voyage dans l’inconnu, auquel il est difficile d’être insensible. » «       

« Jean Remlinger est un peintre exigeant dont la peinture résonne en moi par une profonde maîtrise, une force et une sensualité exacerbée, qui ne cesse de m’inspirer. Par ses  différentes toiles, j’ai écrit de nombreux poèmes, et j’ai réalisé des  plats ainsi que des desserts. Il demeure pour moi une source intarissable d’inspiration. »   En partenariat avec la Galerie Pascale Froessel  

Poème inspiré d’une oeuvre d’Hervé Le Bis Pourquoi ce lien qui nous enchaîne Pourquoi la vie fut – elle si brève Le sens en est- il donc qu’un rêve Je me révolte pour la mort offerte Pour l’être incompris, pour ta vie déserte Pour avoir été blessé, torturé Mis à genoux au regard impassible du monde J’ai mal de te savoir saigner, Ont applaudi tant d’âmes immondes Qu’on ait ta vie de la sorte dérobée, Sans en implorer ton pardon Sacrifié, tu fus, à ton sort abandonné Que tes os, as-tu senti se fendre Pour ce que l’homme fait de nous, Des amants prêts à se pendre ! On nous trompe du regard, le monde n’est pas ce qu’il semble être Faudrait-il s’y résigner et à jamais s’y perdre, Cette douleur en moi qui ronge A tout sacrifice serais je prête, la bête Peut-être que ton cœur se meurt, De désarroi, car il suffit, rien que cela Je veux crier pour tout l’amour de toi Rien n’est fini, ta beauté est inscrite Par-delà le visible, tu restes un être d’ailleurs Moins malheureux serions-nous, sans ce jour meilleur Qu’on nous promet d’être heureux, Mais ce jour d’ailleurs, n’a point la douceur et l’amplitude de tes yeux !

Hervé Le Bis est un artiste libre, sauvage, un peu ermite, et pourtant il sait se mettre à l’écoute des autres et du monde. Il est doté d’une grande sensibilité et se drape dans son mystère… et pourtant il se laisse conquérir. Ses oeuvres sont parsemées de poésie et ses couleurs chatoyantes redonnent l’espoir de construire au jour le jour notre chemin de vie.  

« Thierry Loulé est un artiste qui est un véritable magicien des couleurs. Il travaille comme on cuisine, il associe ses couleurs comme des aliments, avec du goût et une fougue extraordinaire qui éveille la créativité culinaire de mon palais. »   En partenariat avec la Galerie Pascale Froessel

Poème écrit d’après une œuvre de Nikita balade nocturne De la nuit des temps s’éveille la nymphe, Sa chevelure immaculée aux reflets d’argent, Couvertes de baisers bleutés et brûlants, Elle s’élève égarée, Et naît à l’aube d’une teinte ombrée Soudainement, dans l’obscurité menaçante Elle transperce cette atmosphère En y apportant pureté et lumière. L’écume caresse en douceur ses fragiles nus pieds Sirène, au corps ruisselant d’eau cristalline Par des cascades, déverse, ses aigues marines Le soleil rougeoyant, reçoit en hommage son allure féline Rien ne viendra violer la nymphe dans sa nudité Tel un arbre, enracinée, on ne peut la déloger L’homme n’a point de sa main souillée sa beauté On ressent de loin ces parfums d’ambre et de myrrhe Qui reposent entre ses seins, filtre d’amour et de désir Dans ce pays perdu au coloris rouge carmin.      

Poème écrit d’après une œuvre de Jean Remlinger 1991 Acrylique sur toile 115x170cm Danse charnelle, O déesse crépusculaire, Qui se noue à toi dans un cri, Ensorcelé, tu es, Ton regard sur elle, A jamais posé, Sa robe de dentelles, à tes pieds, Est jetée, Ô merveilles, éblouis, tes yeux par sa beauté ! Sous ses pas agiles, frappant le sol poussiéreux, Son corps ondulant, éblouissante, Elle se meut, Au pied du temple, un gardien rompant son serment d’éternité, S’unit à elle, Dans une étreinte aveugle et désespérée, Allons-nous aimer encore ! Puisqu’en rien, nous n’échapperons à la mort.

Poème inspiré d’une rencontre VO Le soleil réinvestit nos cœurs La sève est en l’arbre Comme le désir dans notre corps Ne fut-il qu’un parfum grisant Ne se garde et se brise Au bord du temps Ô merveille que le don de vie D’aimer un jour à l’infini Celui qui luit comme l’astre à la nuit Comment saurait-elle s’élever à lui Chaque battement de son cœur Est un appel, son absence est douleur Mais qu’elle vienne cette joie Quelle encense nos émois Même inondés, mes yeux rougis de pleurs Je n’attends plus rien de la vie Que de sentir l’amour de mon promis !