Le blog

Retrouvez ici toutes mes actualités et bien plus encore… 

La fuite

A partir d’une oeuvre de Philhelm La Fuite J’ai passé mes nuits à te rêver Docile, offerte, les yeux fermés, Mon cœur par tes couleurs, composé Quelle faute aurais-je à expier La vie, la mort, et de t’aimer La porte de mon âme démesurée Ou fuir ce mal, ô corps gangréné A ce pays, suis-je enchaînée, Horde de cavaliers impies Suis-je bannie de la vie Dois-je me rendre où rien n’est plus Je n’entends pas ce cri de guerre Ni ces chants d’oiseaux en furie Je passerai la mort en prières Amour, tu es au-delà des rêves Au crépuscule, serais-je vaincue

Lire »

Philhelm

« . Avec un nom dont les sonorités tautologiques traduisent bien le personnage, Philhelm transpire l’amour en latin et en grec. Son oeuvre, inspirée d’antiques authentiques symboles revisités, précise jusqu’à l’obsession, riche d’histoires dans l’Histoire, raconte des nuits multicolores et des aventures humaines impossibles mais vécues. Le style est frais comme un enfant mais le détail est d’une précision microscopique redoutable. Philhelm a inventé une machine à remonter le temps unique, qui au travers d’un prisme monumental ou rotatif, nous livre sa vision optimiste du monde. Une leçon pour les Cassandre !»  

Lire »

Osmose

Osmose Toi seul habite ce tabernacle Toi seul abrite mon cœur Il n’y a de mesure Que dans le mesurable Et le temps n’y a nulle ampleur Lovée contre toi Je mesure l’important nulle maison, aucun jardin Même pas le soleil couchant Et le vertige se dissipe comme l’eau de pluie En un royaume du monde de l’interdit

Lire »

Envol

Poème écrit d’après « Fly fly little leaf », oeuvre de Michael Clementz  Du bout du doigt, Cela aurait pu être du bout des lèvres Ce baiser de l’âme, qui transporte nos rêves Deux mondes se sont rejoints Avec tant de désirs incertains Si ce doigt effleure le mien Allons-nous lier ainsi nos destins Rien ne m’appartient, ni de nuit, pas même de jour Saches que vaste comme l’univers Demeure mon amour Que caches-tu sous ce parfum divin Et j’épie dans l’ombre, les gestes gracieux de tes mains Pourrais-je avec toi former un essaim Entre les parties molles et sur les arêtes de ces sommets Tes os à ma face exposés Mais quand vient la fin Comme deux oiseaux s’envolant toujours au loin Anéantissant l’élan d’une lumière dispersée Dans ce cadre de la vie figée Que reste-t-il de cette caresse, De cette émotion emprisonnée, Que tu projettes sur ce mur Rien que l’empreinte d’un désir.  

Lire »

Les barreaux de la mort

Poème écrit d’après « Arbre de vie 1 », oeuvre de Nikita  Je frappe contre ces lignes Qui se dressent horizontales Et vous êtes sourds à ce drame Je frappe à coup de cœur Et me répands de douleur Démantelée, ferraille dans mon corps posée Renoncer à ses rêves, il faudrait, Et blême, Boire à la coupe le sang qui m’est versé Mouvements dans l’espace limité J’arrache mes vêtements, Gémis, lacère mon visage, Je suis vaincue par la rage Vous ne m’entendez plus, Je marche le cœur noirci, Aucune main ne m’est tendue Qui par pitié, pourrait saisir mon poignet Je ne suis que le sujet de toute chose vile Qui se meure, injustement sacrifiée Rien de cela ne pourrait être enduré Juste une main rassurante, posée Me menant vers mes bourreaux, Et de souffrir en silence, vouloir l’esprit au repos De ma gorge ne jaillit aucuns sanglots Vos yeux un à un vont se détourner de moi Il me faut encore gravir ce chemin, Une colonne horizontale imposante fut dressée, Celle de la vie qui se termine, Ainsi en fut-il décidé Je ne reconnais plus cette réalité, Jonché le sol empli de membres brisés Lésions de nerfs, d’articulations érodées, De peaux ecchymosées, Mais dans l’ultime effort Je soulève encore mon corps Je tends encore la main, Comme l’enfant perdu sur un chemin Dans l’espoir d’y croire, Puisse l’homme s’émouvoir Verrais-je dresser un autre horizon Mais il n’y aura donc aucun pardon Rouges et noires, les lignes sont alignées, Je suis le miroir de toute chose lapidée Je suis le miroir de votre âme égarée, A présent mon corps s’en va brûler ! O Dieu quel sort m’as-tu réservé Vois comme ma vie m’est arrachée !  

Lire »

Claudine Vogelweith

« Si on se laisse aller à la rêverie, à la douceur de vivre, à humer le parfum des fleurs, à sentir la caresse du vent, alors, nous sommes dans l’univers de Claudine Wogelweith. C’est une femme d’une grande sensibilité, émotive, dont la peinture très fine est teintée de romantisme aux couleurs chatoyantes. Son œuvre nous évoque un éternel bonheur, mais qui recèle également sous des cieux tourmentés une grande passion. »  

Lire »

L’arbre décharné

Poème inspiré d’une oeuvre de Claudine Vogelweith  Il faut pourtant que cela nous hante Notre dernier souffle de vie C’est pourquoi je veux vivre sans remords Et goûter aux baisers interdits   Auraient-ils le goût de la cendre ou celui de l’encens parfumé Je veux pour témoin le soleil, et Dieu pour bénir mon aimé Jamais mes yeux las de lui, ne pourraient se fermer Devant seule la mort pourrait m’y obliger   O guerrier d’ailleurs, qui a pillé et emporté mon âme Moi dont on a arraché et suspendu le cœur Comment échapper à ces immenses flammes Où aurais- je pu cacher mes pleurs   Les hommes comme des loups se repaissent de la faible chair Ils veulent des mots désignés pour la guerre Quand pourrons-nous nous aimer Sans craindre d’être surpris ou bien jugés   Mais toi par mon cœur habité, Dont l’esprit par la raison est gouverné Saches que la vie est une éternelle porte funéraire Nous siégeons dans la vie, Et la mort nous porte à l’autel du caveau de l’oubli   C’est pourquoi je veux croire en l’amour Car même quand décroît le jour Dans ce désert de violence Je sens en moi briller cette lueur intense A mes yeux, Tu es l’être qui porte l’habit, de celui que je n’attendais plus.

Lire »

La porte sacrée

Poème inspiré d’une oeuvre de Michaël Clementz La porte sacrée, l’ouvrage de l’âme, étrange silence d’éternité qui déverse ses cordages de lamentations, Si elle ne demeure pas en ce lieu, alors aucun amour n’a pu y avoir lieu.   Il me regarde, me dévisage ce grand et féroce sage, qu’en est- il de cet abri où il me mène sans merci.   Soulevant ses bras comme deux ailes immenses Dans la plus parfaite harmonie, en cet endroit vénéré des elfes et des sorciers, dévoilant son corps sculpté, par le temps arrêté.   Le vent, la pluie, n’ont rien ôté à son entité, à sa force, bien au contraire ! ils  ont dessiné des sillons sur son visage et ont parcouru ses veines de sève et d’ herbes sauvages.   Il se veut ouvrir les ailes toutes  grandes pour elle, qui intriguée par tant d’étrangeté, se résout à fermer violemment les yeux comme signe de rejet envers son incroyable Dieu!   Dieu de la Forêt, Qui accueille en son lit les coeurs meurtris, dont il aspire le venin, à la tombée de la nuit Afin d’en retirer les peines et chagrins, Et  leur donner en retour, le bonheur et la croyance perdue en  l’amour .

Lire »

Le labyrinthe

Poème inspiré d’une oeuvre d’Hervé Le Bis Le labyrinthe   Je ne pourrai fuir plus loin Car tel est mon destin Assise au bord du gouffre Je me regarde sombrer Ce sablier qui me harcèle Déverse en moi un trop plein Un trouble que je ne saisis pas Un parfum dans tes cheveux Que je ne reconnais pas Redonne-moi tes mains, Car ton regard m’offense, C’est un océan d’amour J’y puise ma subsistance. Ardente et vive flamme Qui envahit mon corps De lave incandescente Anéantissant mes efforts Nul chemin, trouverais-je dans ce labyrinthe ! Qui prend tout son sens à mes yeux, Il sera le cortège qui guide mes pas Vers des chemins sinueux. L’amour déverse en moi Son onde bénéfique, Et me laisse suspendue A ces couleurs magiques A ce vent violent, ô combien exaltant ! Je peux tout endurer de ce qui peut être Mais pour l’amour de toi, laisse-moi encore être Aveuglée je me perds, dans ce circuit pervers Tourbillonnent mes pensées, dans ce monde décalé Et fermant les yeux Surprenant aveu, je me perds dans ton regard amoureux.

Lire »
Accessibilité