Le blog

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Horizon

A partir d’une oeuvre de Marie-Odile Wagner Horizon Neiges ensanglantées, des temps anciens réapparaissent Pareil à des fumées floues et légères Que le vent donne le ton à la symphonie du présent Que les humbles se prosternent et que les morts surgissent Que mon cœur en deuil quitte le corps en fleurs Pour  s’échouer avec ses ailes sur des rochers en pleurs Que la mer déesse purifie mon âme et me berce de son écho Que les nuages se fondent dans mes yeux trop arides Que si pénible souffrance me quitte Qu’on arrache mes veines, qu’on brise ce cerveau  Le cœur fait si mal, qu’on me traine au tombeau  Que mon âme repose sur des terres inconnues Que mon corps s’apaise avec ce cruel ami Que les voiles du démon s’éloignent en se brisant Que la foudre tonne à l’instant présent Que l’image revienne de l’envers à l’endroit Que le paysage semblant ne s’être jamais troublé S’étend au-delà de l’horizon, un horizon faussé.

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Marie-Odile Wagner

Noir, Blanc, Silence. La lumière glisse et dévoile ce que l’œil n’avait pas perçu tout d’abord. Marie-Odile Wagner, artiste plasticienne strasbourgeoise, aime expérimenter, faire, défaire, « empreinter »… Autant de manières de regarder le monde et de rendre visible ce qui est banal. Sa recherche picturale se développe autour de la trace et de l’empreinte. Elle a recours à différentes techniques (peinture, gravure, sculpture) qui s’enrichissent mutuellement, et révèlent des constantes : la quête du relief et le souci de la matière, la recherche autour de la lumière, du visible et de l’invisible. Ses œuvres suscitent le questionnement autour du multiple, la répétition, le rythme.  Pour l’artiste la création est une aventure, un chemin, l’expression d’un cheminement intérieur comme d’une ouverture vitale à l’autre.

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Bernard Stoloff

Journaliste (Combat, Radio Suisse Romande..1968-1971), écrivain(« Claude Nicolas Ledoux autopsie d’un Mythe » 1977), directeur de recherche (CORDA-ministère de la culture 1975-1977), professeur à l’École d’architecture de Strasbourg(1976-1999), directeur de banque (1978-2008)…..Une vie atypique qui m’a rempli, et qui continue ainsi.  D’abord la chance de découvrir dès l’enfance les livres de photos de Cartier-Bresson,  Brassaï, Lartigue, Evans…une passion précoce.  Passion qui me rattrape il y a environ 8 ans avec la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la « street-photography ». Depuis, un chemin d’efforts de plaisirs et de recherches. En ce moment, un travail sur l’art chirurgical abordé de manière esthétique en N&B. Photographier devenant progressivement indispensable, irrépressible.  Aller au-delà des apparences. Me donner la possibilité d’une découverte de l’Autre, ses réalités, ses diversités, ses mystères. S’enrichir de ses différences. Forme de propagande de la tolérance, pour un monde d’étonnements et d’humilité. Volonté de contribuer au rapprochement de nos existences éparpillées dans l’illusion d’une planète mondialisée.

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La rupture

A partir d’une oeuvre de Keishu  Kawai La rupture Je te renie bonheur  Viens ô ma tristesse mourir avec noblesse  Frappe droit au cœur

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Keishu Kawai

Keishu Kawai née dans la préfecture d’Ibaraki au nord de Tokyo, cette Maîtresse de Calligraphie a un parcours bien rempli. Elle a acquis la maîtrise de son art en suivant les cours de la prestigieuse Université de Tsukuba où elle obtint le diplôme de sa discipline, mais aussi en suivant conjointement, pendant 10 ans, l’enseignement d’un maître de grande renommée, Maître SOIN FURUTANI à  Kyoto. Après avoir enseigné à  l’Université de Tsukuba et exposé ses oeuvres au Japon, elle est venue s’installer en Europe en 2007 et maintenant en Alsace, où elle enseigne la calligraphie au CEEJA et à  l’Université de Haute Alsace. Parallèlement elle multiplie les cérémonies et les expositions en Allemagne et en Suisse. A Colmar elle a fondé l’Ecole de Calligraphie SHODEN RYU.

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Le lien

A partir d’une oeuvre de Sarah Mathern Le Lien Si je te contais amour La force, la ténacité d’aimer Qui nait  en ce jour Aurais tu peur de ce vertige Dont mon cœur s est paré. Ce temps absent de toi qui me glace Engloutie, saisie par des tenailles Je suis le silence qui erre et t’enlace Cette vie goutte à goutte qui prend place Tout est  en démesure, sans lois Ces lumières suspendues au froid Sont-elles le refuge de tes bras Je prie le jour à jamais où rassasiée de toi je serais Je suis  l’orpheline à tes pieds Qu’un vent du nord balaie Rien n’a de couleur, la lumière s’éteint Mon âme est glacée par ce bleu divin.

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Sarah Mathern

Sarah Mathern   Étudiante en arts plastiques à l’université de Strasbourg, Sarah Mathern s’intéresse à différentes disciplines, allant de la peinture à la sculpture en passant par la broderie et la couture. L’expérimentation occupe une place fondamentale dans sa pratique artistique, la rendant de ce fait très hétéroclite. En s’inspirant de l’art abstrait et contemporain, elle cherche à retranscrire le mouvement tout en jouant avec la texture et la matérialité de la matière. On peut retrouver dans ses créations tantôt des références à des mondes imaginaires découlant de la culture populaire, tantôt des questionnements où des critiques du monde dans lequel nous vivons.  

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Secret

A partir d’une oeuvre de Thierry Jochum Secret   Je le revois vêtu de grâce la plus tendre De cette beauté qui promène la majesté sereine, Il attendait  dès son premier jour L’élan inconnu d’un merveilleux  amour Il se livre au regard du monde,  sans mesure  d’espace et de temps Quelle eau peut donc jaillir d’un  foyer  de sable ardent  Sa main  tel un glaive se saisit d’une  flamme L’amour  l’a trahi  tout entier corps et âme Quand  l’homme  peine à garder son secret Il s’en va  dans le creux d’un arbre le murmurer Longue  plainte,  cœur brûlé tel un damné Long baiser d’adieu  dans un temple maudit Où les hommes se perdent  et se mettent à l’abri.  

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Thierry Jochum

Né en 1981 en Alsace, Thierry Jochum a toujours aimé l’art sous toutes ses formes. Egon Schiele et Gustave Klimt sont ses premières références. Un univers pictural enclin à un imaginaire particulier du corps Humain. Dans le cadre de ses études d’arts appliqués, il choisit de se détacher pour se créer un imaginaire libre de toute contrainte technique. Pluridisciplinaire, il développe son art sous différentes formes. Actuellement coiffeur, il perçoit le cheveu comme un médium et présente différentes performances à l’occasion de St’art, la foire d’art contemporain de Strasbourg, où modèles et cheveux deviennent un mode d’expression plastique. Ses performances sont l’interconnexion entre le médium, le modèle et le spectateur. Il reprend les pinceaux pour exprimer une certaine violence charnelle du corps masculin. Comme la brèche d’une sculpture, il traduit sa fêlure à travers le corps masculin sur des supports bruts. Une palette de couleurs froides pour faire face au spectateur, lui permet de percuter et se mettre à nu. « MASCULUM CORPUS »  

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